__________________________________________Civil || Médecin débutant Blason d'Or _____________________ Messages : 9 Date d'inscription : 19/03/2012 IdentitéNiveau: (1/5)Expérience: (0/250)Artefacts - Pouvoirs: | Sujet: ~~ Stanislave Myrduìn ~~ Lun 23 Avr - 18:50 | |
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Stanislave, mais qui c'est-il ? - Nom : Myrduìn
- Prénom : Stanislave
- Nom d'âme : Emrys
- Métier : Médecin civil.
- Religion : Partisan des Bienveillants, traditions druidiques
- Physique :
- Spoiler:
Que dire sinon que je suis avant tout discret ? Souvent vêtu d’une longue cape de couleur sombre quoique claire, je suis de ceux qui passent souvent inaperçu, du moins jusqu’à un certain point. On distingue, au premier coup d’œil, une courte barbe sur mes favoris, allant jusqu’a ma bouche, laquelle garde bien souvent un léger sourire franc. Notons cependant que ce dernier doit bien souvent subir l’ombre d’un nez qu’il faut bien qualifié de proéminent. Appendice nasale qui loin d’être une honte, est en vérité le meilleur moyen de comprendre mon humeur.. Songeur si j’ai deux doigts dessus, pensif si d’un doigt j’en caresse le long, froissé, encore, quand ce dernier se fronce. On distingue alors et encoure, sous ma capuche, deux sphères bleues peu interprétables. Mais dès lors que je me dévoile, et cela m’arrive, c’est rarement pour rester au second plan. D’un visage agréable et franc, tout ce qui était alors visible prend son sens dans une tête à l’harmonie parfaite. Dire que je suis beau serait une faute. D’autant que je suis bien souvent négligé. Propre, toujours, profession exige. Mais on constate sans peine une feuille dans des cheveux mal peignés, une barbe ou des sourcils en broussailles et trois poils de duvets mal rasés là où il ne devrait pas y en avoir. Parlons alors d’un physique charmant, chacun alors y trouvera son compte. Sensible ou pas. Mais ce qui frappe, c’est cette impression, et je parle bien du physique, de douceur et de franchise. Voilà, quand je me balade sans me câcher, on a généralement envie de dire « Diantre, en voilà un brave type ! »/. Le genre un peu niais et parfaitement sympathique. Pourquoi une telle impression ? Bah.. Surement pace que je n’ai strictement rien d’impressionnant. Certain sont capable de casser des buches en deux d’un revers de la main.. Moi je suis plutôt de l’acabis de ceux qui se font casser en deux.. Bref, collez-moi une épée dans mes mains et son poids me la fait la lâcher sur mon pied. Ca et mon sourire enjôleur.. Mes pommettes qui sans être bien marquées donnent un faux air de gai luron.. Peut-être que ma démarche décidée et franche, celle d’un boute-en-train aide.. Non, vraiment, mon seul talent guerrier reste celui de la discretion.. S’il est une chose, lorsque mon visage est a découvert, qui peut nuancer froidement cet entrain naturel.. Ce sont mes yeux.. D’une part parce que même au meilleur moment d’une fête, en y regardant bien, on sait y trouver les reflets de la tristesse… D’autre part, parce qu’une belle cicatrice barre mon œil droit du haut de la joue jusqu’à l’extrémité droite de mon front. Mon œil, bleu, garde dans son orbite une trace rouge d’un coup de sabre qui faillit porter le funèbre nom d’ « Adieu Stanislave ». Voilà, voilà.. Un homme solide sur ses deux jambes, un, ce qui semble, discret gai luron.. Un homme de l’ordinaire en somme, avec peut-être une douceur et un air paternel doucement attirant, ou en tout cas, apaisant. Cependant, un regard avertit saurait sans soucis lire dans ce physique la marque d’un passé qui n’a rien de ce qui le physique laisse attendre. En partie du moins. Notons enfin un détail qui n’ne est pas un, mes mains. Des mains douces, anormalement saines et agiles. Des mains préservées de tout dégât, de toutes brutalités. En un mots.. Des mains de chirurgien.
- Mental :
- Spoiler:
28 ans et sur les routes. Allez, je vous laisse deviner avec ce que j’ai déjà dit.. Non ? Vous ne trouvez pas ? Eh bien vous n’auriez de toute façon pas trouvé. S’il faut me résumer en quelques mots, je dirais ces derniers : « Erudition » « Douceur d’âme », « Détermination » Erudition, pourquoi ? C’est simple. J’ai été éduqué, et bien éduqué. Je suis quelqu’un de savant, qui aime à réfléchir, lire, enseigner même. Je suis de ceux qui adorent faire les cents pas en se tâtant le front, de ceux qui adorent poser une main amicale sur l’épaule d’une personne en lâchant « Attend, je peux t’aider, écoute-moi ». Savoir c’est autant savoir-faire que faire savoir. Bref, mon érudition saurait se résumer par un profond humanisme. Cet humanisme ne peut être évoquer sans les moyens que j’ai de le pratiquer, à commencer par la douceur d’âme. En effet, outre être une personne aux airs charmants, je le suis de pensée. Je crois que de ce coté-là la neutralité est mon.. « dada ». Neutralité dans le sens où je suis naturellement sympathique pour tous. En effet, je suis simplement et sincèrement incapable de vouloir faire du mal. Fils de druide, l’idée d’équilibre et de préservation est omniprésente dans ma façon d’être. Je n’ai donc pas d’ennemis, seulement des gens avec différentes façon de penser et un esprit très large pour tous les concevoir. Nous sommes tous frères de Vie, et c’est là une cause bien plus grande à mon regard. Détermination enfin car si je ne sais vouloir du mal à quelqu’un, si une personne se mets en travers de ma route, je ne renoncerais pas à grande chose pour l’en dégager. Dans la mesure de mes moyens biens sur. Et dans un monde de guerre comme le nôtre, cela ne fait pas de mal de rappeler aux guerriers sans cervelles que le fer est bien la plus piètre et la moins efficace des armes. Mon idéal est mien et est murement réfléchis. Je ne dis pas être parfait penseur, je dis que ma volonté ne saurait être ébranlée et qu’il est simplement et purement impossible de me rouler dans la farine de façon à me faire agir contre mon gré. Tout ce que je fais et qui entre dans le cadre de mes principes doit être faits, tout ce qui va contre mes principes ne peut être de ma main, je préfererais perdre cette dernière. Protéger le don sacré qu’est la Vie ne souffre d’AUCUNS compromis. Comme beaucoup d’homme d’esprit fort et doux, je suis prompt à pardonner, mais jamais à me pardonner.
- Histoire :
- Spoiler:
Mon père, paix à son âme, était un druide. Certaine personne à l’esprit parfaitement idiot et pragmatique parleraient de mage tellurique. Ce n’est pas tout à fait faux, mais c’est loin d’être vrai. Pour preuve, je me réclame druide sans avoir le moindre don magique. Etre druide, c’est une philosophie, presque une religion, mais bref, j’en parlerai plus tard. Mon histoire s’est déroulée principalement entre la vallée d’Aïkorima et la forêt des Elfes. Ma mère, puissent les Bienveillants toujours l’avoir en leurs garde, vivait dans la ville même d’Aïkorima. Si ma mémoire est juste, elle était boulangère. Oui, c’est ça, boulangère. D’ailleurs je ne sais pas pourquoi je vous parle de mémoire puisque pour autant que je sache, elle l’est encore. D’où mon goût pour le bon pain. Beaucoup prennent le fait que je ne mange que peu et surtout beaucoup de pain pour un vœu de jeun, rien à voir. Jusque que quand on est fils de boulangère, on se rend compte qu’une bonne miche de pain suffit.. Ah, pardon, je m’égare, ma naissance, oui. Donc je suis né dans la capitale, d’une union assez originale mais bien loin d’être improbable. Je fus très simplement élevé la bas, comme un enfant ne manquant de rien mais qui n’avait jamais rien de trop. Le temps de mon jeune âge, lorsque je ne le passais pas dans les jupes de ma mère a la regarder faire son pains, je le passais dans les robes de mon druide de père qui profitait de la riche vallée pour m’apprendre l’importance de la nature. Entre autre, toute les plantes utiles à la médecine. C’est bien là que commença ma vocation et mes études. La capitale offrait un enseignement extrêmement riche, et j’en profitais largement –dans le cadre de mes moyens- pour toucher un peu à tout. Physique, maths, histoires, arts, rhétorique, chimie.. Bref. Mais ce qui attira mon attention, et je pense pouvoir dire que c’est le fait de mes valeurs de druides, c’est la médecine. En effet, outre la connaissance apportée qui me ravissait intellectuellement.. L’idée de passer ma vie a rendre la vie me ravissait. Quelle meilleur façon que de conserver l’Equilibre que d’annuler par des soins la violence de ceux qui voudraient le perturber. Outre ma satisfaction personnelle, mes études me firent passer au travers des mailles des filets de la guerre. En effet, en temps de guerre, on ne frappe JAMAIS les médecins. On les captures et on les utilise. Autant dire que pas un seul des deux rois n’eut l’idée d’arrêter ma division et de l’empêcher de continuer son enseignement. Par contre, je ne manquais jamais de patient pour progresser. Quant à mon père, il m’enseignait tout ce qui la médecine avait de non officiel et qu’on ne pouvait apprendre que de la bouche d’un druide. Non, les marabouts guérisseurs n’ont jamais tout à fait tort. Et ne pas tenir compte des anciennes religions c’est perdre tout un patrimoine qui est loin d’être un simple folklore. Bref. Agile d’esprit comme j’étais, je devins très vite maître de toute la théorie et ne tardais pas à exceller dans la pratique. D’autant que mes études variées dans un premier temps me permirent d’user de toute sortés d’idée ingénieuse pour arriver à mes fins. Que ce soit la conversion d’un système d’irrigation vers une installation plus saine ou bien la création d’un ustensile de chirurgie pour une opération complexe.. Toute les branches de mon art devinrent avec le temps, a porté de ma main. Je me spécialisais cependant dans la chirurgie, et plus exactement dans l’étude du cerveau. En effet, notre bidouilis gris était de première importance dans l’utilisation de la magie. Et après la guerre du fer, nous étions en pleine guerre de magie. Et puis de façon générale, le cerveau et les nerfs, c’est fascinant ! Nan ? Vous ne trouvez pas ? Tant pis. Vers 25 ans, j’étais déjà d’une certaine renommée. J’avais donné quelques séminaires et faits publier deux ou trois de mes anales de recherches. Praticien émérite et théoricien de pointe dans mon domaine, que dire sinon que j’étais déjà proche d’une vie de rêve avec une simplicité de vie confortable.
Sauf que voilà. Un vrai docteur n’est pas un bistouri dans une main sans âme. Et traverser deux guerres n’était pas sans conséquences morale pour la profession. C’est ce qui causa ma perte en quelque sorte. Ce jour où l’on accepta de me confier un cours de « Déontologie médicale ». Bref, comment et pourquoi soigner. Cette discipline ne tînt pas un an. La guerre n’était pas terminée, et dire qu’en face, ils étaient tout aussi en vie que nous et qu’ils étaient tout aussi humains que nous, c’était pris pour de la propagande et des tentatives de démoralisations. N’empêche qu’une vie est une vie. Mercenaire ou royaliste, elle mérite d’être sauvée. Là-dessus, mon père et moi étions d’accord. Donc je vous le demande.. Nous réquisitionner, mon père et moi, pour supporter une expédition militaire, ca peut finir comment ? Cours martiale, accusation de trahison. Oui, les généraux prennent assez mal le fait que dans un hôpital de guerre, on soigne aussi bien l’ennemis que l’ami, sans différence et qu’on ramasse tous les corps solvable. Bref, on nous ramena à la capitale sous une montagne de chaîne. Mon père, plus si jeune et malade à qui on refusait les soins, ne survécus pas aux traitements faits aux prisonniers. Quant à moi, ma seule tentative d’intervention fut prise pour une tentative d’évasion. Un coup de sabre bien placé me remit bien à ma place : je devais regarder mon père mourir ou mourir avant lui. Un médecin mort étant un médecin inutile, je m’évertuais seulement à soigner mon œil avant de le perdre puis j’enterrais mon paternel au fond de mon cœur, son corps étant laissé sur la route. Au fond, être rendu à la nature, pour un druide, c’était presque un cadeau.
Le droit moral étant ce qu’il est, entre autre la principale différence entre Bane et Kritos, entre Mage blancs et noirs, on ne pouvait exécuter quelqu’un parce qu’il sauvait des vies. Disgrâce, ruine, on leva cependant l’accusation de trahison. Et si mon nom n’avait plus le moindre éclat que pour les idéalistes, j’étais libre au moins. Cependant, je constatais que ce n’étais pas dans la ville que je ferai avancer mon art ou que je trouverai de quoi vivre ma vie comme je le voulais. Loin de faire un voyage sans retour, je décidais cependant que j’avais plus de temps à passer sur les routes qu’ici, ou pratiquer la médecine était soumis aux impératifs de guerre. Dans la cambrousse, sur les routes, la pression est moins forte. Cette cicatrice sur mon œil était bien là pour me faire me souvenir que l’homme (le bipède intelligent en général) n’avait rien d’un ange. Mais en parfait accord avec les druides que j’allais bien souvent rejoindre dans les forêts elfiques, la Vie est un bien mis entre nos mains par des autorités qui nous dépassent. Personne n’a le droit de cracher sur ce dont, ni d’empêcher une personne d’en jouir. C’était cette philosophie là que j’allais prôner, mes ustensiles à la main, sur les routes, sans jamais cracher cependant sur un détour par cette vieille Aïkorima ou une porte qui sentait le bon pain me serait toujours ouverte. Sans compter mon cabinet qui restait l’endroit depuis lequel je faisais publier mes ouvrages et d’où je recevais mes invitations à donner des cours. Oui, je restais, dans mon déshonneur, un grand médecin.*Tousse* Dois-je signaler également qu’il m’arrive très occasionnellement *tousse* d’écrire, grâce à mes études en rhétorique, des pamphlet ô combien incendiaires sur l’absurde politique de guerre latente. Bref.
Heureux ? Oui. Comblé ? Non. Pratiquer sur les routes, aider la Médecine, militer pour son idéal.. Certes. Mais je sens s’installer une routine.. Ma longue cape de voyage de druide commence déjà à se trainer alors que je n’ai que 28 ans.. Et que penser de ce nom, Emrys.. Le nom de celui qui reste comme le plus grand des druides.. Mon destin est-il de continuer ainsi, portant ma petite pierre à un édifice chimérique ? L’image de cet homme, grand et fier, doit-il m’exhorter à continuer ainsi, inlassablement, répandant, à mon échelle, la beauté de mes idéaux ? Ou suis-je appelé, au fond, à un destin plus grand ? A prendre part dans la construction d’un édifice beaucoup plus grand ? Tant de rêves et d’aspirations.. Ô Bienveillants.. Guidez-moi..
Stanislave, mais qui donc le connait ? Ben.. Pour le moment personne (Liste à venir.)
Stanislave, mais qu'écrit-il ? |
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